Nom : Robert William Maddison
Age : 34
Ville de résidence : Temecula USA and Nowra Australia
Sports : Motocross in all forms, surfing, golf, driving, cycling, road/ mtb
— Salut Robbie ! Peux-tu te présenter rapidement à la communauté ?
Eh bien je suis Robbie Maddison, né puis élevé au sud de l’Australie. J’ai vécu près de l’océan presque toute ma vie, j’ai grandi en surfant tous les jours. En ridant mon BMX partout où j’allais et en ridant des VTT les weekends. Je suis l’actuel détenteur de plusieurs records du monde et de premières mondiales pour des figures extrêmes sur ma moto. J’ai deux fils, de 4 et 1an et une femme/meilleure amie Amy merveilleuse. La vie est mon terrain de jeu, j’aime la rendre fun, rester positif et aller de l’avant.
— Il semble que tout le Web a entendu parler de ton incroyable session de surf sur ton FMX ! Même les personnes pas spécialement passionnées par les sports extrêmes n’ont pas hésité à partager cet exploit sur les réseaux sociaux… Te concernant, tu as dit qu’il s’agissait plus de réaliser ton rêve à toi. T’attendais-tu à ce que ton projet connaisse un tel succès mondial ?
Pas une seule fois je m’en suis douté. J’étais tellement impliqué avec le concept et le design du vélo que je ne me suis jamais arrêté une seule fois pour me demander comment les autres allaient le prendre. J’espérais surprendre les gens, c’est clair, mais dû au temps passé à travailler sur ce projet, je suis devenu désensibilisé à la perception de tout cela. Et surtout j’en étais frustré tellement longtemps que j’en ai oublié à quel point c’était cool de faire ce qu’on faisait. J’étais juste dévoué au succès du projet et avec ça j’avais un poids sur les épaules quant à sa réussite.
— Comment l’idée d’associer FMX et surf t’est-elle venue à l’esprit ? Qu’est-ce qui t’a convaincu que ça marcherait ?
Je pense que tout est possible, il faut juste trouver de quelle manière. C’était une chose très simple dans mon esprit, je pouvais la voir clairement lors du premier jour de la conception de l’idée alors que je regardais un sillage de bateau en naviguant la rivière Shoalhaven en Australie.
— Dirais-tu que ta performance a été aussi satisfaisante qu’attendue ? As-tu un autre « Pipe Dream » maintenant ?
Je ne dirais pas que je suis complètement satisfait avec tout ça encore, je m’en amuserai encore pendant quelques temps, je voulais juste montrer aux gens où j’en étais. Ça me rendait fou de tout garder secret, ça a été plus de 2ans de secret. J’ai plein de Pipe Dream en tête, j’ai 34 ans je travaillerai sur mon Pipe Dream jusqu’au jour de ma mort, et j’espère que ce sera vers 80 ou 90 ans au moins.
— Quelles sensations peut procurer la conduite d’une moto sur l’eau ? Est-ce une sorte de combo des sensations expérimentées séparément lorsque tu pratiques le surf et le FMX ou est-ce totalement différent ?
C’est une expérience énorme, bien sur c’est similaire au jetski sauf le côté bien plus dur à contrôler et tu peux rider sur la terre et continuer, c’est la manière la plus appréciable dont j’ai jamais conduit ma moto. C’est incroyable, même lorsque c’est en train d’arriver. Tu ries, tu cries, tu jubile d’excitation tout en essayant de contrôler et de naviguer, c’est terrible !
— Qu’est-ce que le sport extrême pour toi ? Qu’est-ce que ça représente pour les gens qui t’entourent ?
C’est toute ma vie depuis que j’ai 4 ans quand j’ai commencé des sauts en moto. Ça représente comment on vit, la vie est fun, mais c’est plus fun quand t’es extrême. Mais tu dois être au taquet quand tu es extrême quand même, tu dois être concentré et attentif, les enjeux sont plus hauts et tu paies très cher tes erreurs.
— As-tu déjà pensé à d’autres combinaisons de deux (ou plus !) sports extrêmes qui pourraient se réaliser ?
Oui !
— Penses-tu que l’adrénaline est naturellement présente dans nos veines ou s’agit-il d’une sorte de culture que nous devons entretenir et alimenter ?
C’est une question que la science à laquelle la science a déjà répondu et a déjà prouvé. Nous avons tous un système d’adrénaline, sa saineté dépend de notre régime, style de vie, et état mental, certaines personnes ne voient pas l’intérêt de se rendre en dehors de leur zone de confort, ce n’est pas un problème, nous sommes tous différents. Certains aiment se tester académiquement, d’autres physiquements. Je suis un adepte des deux. Certaines personnes aiment ressentir ce que ça fait d’être vivant, et sentir cette adrénaline s’activer quotidiennement ou chaque semaine, d’autres la gardent inexploitée et prennent peur lorsque ça les frappe en période particulière.
j’ai tellement joué avec mes limites que mon adrénaline va démarrer bien plus tard que la plupart. Mais c’est ce qui me plaît d’où mon métier. Donc oui, c’est naturel et « nous », en tant que culture, l’entretenons beaucoup, il y a beaucoup de femmes et d’hommes extrêmes, des filles et des garçons partout. Pratiquez sagement, vous tous !
— Peux-tu nous raconter une incroyable expérience que tu as vécue en sport extrême ?
Rider un JetPack c’est l’éclate totale ! C’est une nouvelle expérience assez folle, presque toutes les expériences que j’ai pu avoir sont géniales, peu importe ce que tu fais, dans le bon état d’esprit tout devient formidable, c’est déjà génial de lire ceci alors que je respire et que du sang coule dans mes veines, le tout en même temps, c’est dingue qu’en dis-tu ?
— Dernière question mais pas des moindres, as-tu quelque chose à partager à notre communauté de riders ?
Fais toujours de ton mieux.