Ce dimanche, le surfeur Australien Ross Clarke-Jones, s’est retrouvé dans une situation dangereuse sur le sport de Nazaré, coincé entre les rochers et les vagues.
Ross Clarke-Jones est un grand surfeur de 51 ans, originaire d’Australie. Ce chasseur de big waves a passé une grande partie de sa saison hivernale sur le mythique spot de Nazaré au Portugal.
Le canyon de Nazaré est un spot de surf renommé internationalement, où les records des plus grosses vagues surfées sont battus régulièrement. Mais ce lieu est loin d’être pour les amateurs, puisque ces immenses vagues viennent finir leurs courses sur les rochers.
Ce dimanche 25 février, Ross Clarke-Jones, qui comme à son habitude affrontait ces vagues gigantesques, se retrouve dans une situation aussi effrayante que dangereuse. En effet, le surfeur se retrouve emmené au pied de la falaise et malmené pendant quelques minutes entre les vagues et les rochers. Malgré des conditions plutôt moyennes, avec des vagues d’environ sept mètres de hauteur, ce qui est loin d’impressionner notre big waves rider, il n’est pourtant pas passé loin du drame.
Il témoigne :
« J’ai pris ma première vague sur le second pic et j’ai décidé de partir à droite . Après mon wipeout, j’ai été secoué sous l’eau pendant 30 secondes. J’ai ensuite décidé d’activer ma veste gonflable pour revenir à la surface. C’est à ce moment-là que j’ai dérivé vers les rochers sans rien pouvoir faire. Je crois que j’ai eu ma dose pour aujourd’hui. Je vais m’arrêter là pour Nazaré cette saison, je vais plutôt me contenter de visiter des châteaux ou des choses du genre ! »
Cette zone rocheuse étant inaccessible en jets-skis, personne n’a pu venir l’aider. L’Australien à dut s’extirper seul de cette situation. Axi Muniain qui était présent pour porter secours, raconte :
« C’est la première fois que je vois quelqu’un en danger à cet endroit. On était cinq sur des jets à le chercher, et on ne pouvait pas l’atteindre. Il y a peu de gens qui auraient pu se sortir de cette situation comme il l’a fait. C’est son expérience qui l’a sauvé. »
Encore une preuve que ce spot portugais n’est pas à la portée de tous les surfeurs. Les images sont impressionnantes !